Les prix du gaz à la baisse
Encore une bonne nouvelle pour les 6,4 millions de consommateurs qui ont opté pour les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie (ex-GDF-Suez).
Ceux-ci baisseront en moyenne de 0,61 % hors taxes en mai. Il s’agit du huitième mois consécutif de repli pour ces tarifs, qui ont reculé de 19 % depuis le 1er janvier 2015.
Dans le détail, le 1er mai, ils baisseront de 0,6 % pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,2 % pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson et de 0,4 % pour ceux qui en ont un double usage (cuisson et eau chaude).
Le Code de la route se fait un lifting
Une nouvelle banque de 1 000 questions remises à jour et comportant des séquences vidéo sera mise en service pour les examens du Code de la route à compter du 2 mai.
Ce nouvel arsenal de questions remplace l’ancien qui comptait 700 questions.
Ces nouvelles questions « font notamment une part plus grande aux comportements adaptés, à la perception des risques sur la route et à l’autoévaluation par le conducteur de ses capacités », explique la Délégation à la sécurité routière (DSCR), assurant qu'« il a été veillé à ce qu’elles ne comportent aucun piège ».
L’examen, lui, ne change pas : les candidats devront répondre correctement à au moins 35 sur 40 questions pour décrocher le sésame. La durée de l’épreuve restera également identique, entre 23 et 25 minutes.
Par ailleurs, à compter du 1er juin, la surveillance de cette épreuve du Code ne sera plus assurée par les inspecteurs du permis de conduire, mais par des opérateurs extérieurs agréés par l’Etat, conformément à la réforme du permis de conduire engagée par le gouvernement, afin qu’ils puissent se concentrer sur l’examen pratique.
L’épreuve théorique générale du Code de la route est le premier examen en France avec 1,44 million de candidats l’an dernier pour un taux de réussite de 71,5 %.
Les échanges de billets TGV vont devenir payants
La mesure devait s’appliquer courant avril.
Elle sera effective dès dimanche, assure la SNCF. Le transporteur durcit les conditions d’échange des billets TGV.
Pour mieux remplir ses trains, voire baisser certains prix, la SNCF va instaurer des frais de 5 euros pour un échange de billet moins d’un mois avant le départ, qui passeront à 40 % du prix du billet avec un plafond de 15 euros la veille du départ, par personne et par trajet. Le plafond est fixé à 12 euros pour les Intercités à réservation obligatoire. La retenue pourra donc atteindre jusqu’à 30 euros, y compris pour un échange, pour un billet aller-retour.
Le nouveau dispositif ne concerne pas les tarifs « pro », tandis que les détenteurs de cartes de réduction n’acquitteront pas de frais « jusqu’à l’avant-veille du départ ».
Des frais de 5 euros s’appliqueront en revanche à eux à partir de la veille du départ. Pour tenter de compenser ce durcissement, la SNCF a annoncé vendredi trois mesures pour les 3 millions de porteurs de cartes.
« A partir de dimanche ces cartes assureront une réduction systématique de 25 % sur n’importe quel train et n’importe quel jour, et de 30 % pour la carte Jeune », selon la SNCF. Les porteurs de carte se verront par ailleurs appliquer une réduction supplémentaire de 10 % sur les billets Prem’s.
Enfin, la réduction de 25 % s’appliquera systématiquement sur les destinations TGV à l’international.
Les tarifs des notaires moins élevés
Le décret date du 28 février, mais entre en application ce début mai.
Les tarifs réglementés des notaires sont revus à la baisse de 2,5 % en moyenne pour être davantage reliés à la réalité des tâches, selon le gouvernement.
Ce n’est qu’une moyenne puisque pour les transactions immobilières, les tarifs des notaires pourront donner lieu à des remises allant jusqu’à 10 % pour les transactions immobilières supérieures à 150 000 euros.
Pour les petites transactions immobilières « de quelques milliers d’euros », les tarifs diminueront jusqu’à 70 % car les frais de notaires seront limités à 10 % de la valeur des biens, avec un tarif minimum de 90 euros.
Cela pourra représenter des économies très significatives pour les particuliers.
Ainsi un agriculteur acquérant pour 3 000 euros une petite parcelle jouxtant sa propriété déboursera 300 euros à son notaire, contre environ 920 euros avant la réforme.
Autre exemple, l’achat d’une cave d’immeuble pour 2 000 euros donnera lieu à 200 euros de frais de notaire, contre 880 euros avant la réforme.
Les tarifs des huissiers et des greffiers sont aussi revus à la baisse à partir de début mai.
20minutes