Les propriétés du sang qui coule dans les veines de l'Australien James Harrison sont prodigieuses.
Elles ont permis en 60 ans de sauver des centaines de milliers de personnesJames Harrison donne son sang depuis... 1951.James Harrison est australien.
Après une opération des poumons à l'adolescence,il a appris que sa bonne santé retrouvée était en partie due au sang qu'il avait reçu de la part de donneurs anonymes.
Il a alors décidé de le devenir à son tour et a donné son sang durant des dizaines d'années,à raison d'une fois par semaine.
Aujourd'hui âgé de 78 ans,la Croix Rouge australienne estime que deux millions d'enfants lui doivent la vie.
Comment est-possible ? Le sang de James est particulièrement rare,comme le raconte CNN.
Après ses premiers dons,les médecins lui ont indiqué que grâce à un anticorps très spécial,il pourrait aider à guérir de nombreux patients,atteints d'une pathologie qui faisait des ravages à l'époque.
Des nouveaux-nés développaient des troubles neurologiques ou leur mère faisaient des fausses couches.
La conséquence d'une maladie sanguine que James Harrisson a contribué à combattre.
Grâce à son précieux sang,une injection a été conçue pour lutter contre ces décès prématurés.
Plus de 1000 dons de plasma"Chaque poche de sang est précieuse,mais celles de James sont particulièrement extraordinaires",confie Jemma Falkenmire,membre de la Croix Rouge australienne.
Les anticorps du grand-père sont rares,on estime à une cinquantaine le nombre de personnes qui en seraient porteuses à travers le pays.
Les professionnels de santé espèrent ainsi que de nouveaux donneurs vont se manifester afin de pouvoir préparer de nouveaux vaccins.
A son âge,James Harrison approche en effet de la limite légale au-delà de laquelle la loi interdit de donner son sang.
Avec plus de 1000 dons de plasma,l'intéressé est aujourd'hui considéré comme un héros national.
Une générosité qui lui a valu de nombreuses distinctions et un surnom : "l'homme au bras d'or".
Anecdote amusante : même s'il est aujourd'hui habitué à ces prélèvements,il n'a jamais regardé son bras alors qu'on lui faisait une piqûre.
Je regarde le plafond ou les infirmières,parfois je leur parle un peu.
Mais je ne supporte pas la vue du sang. sud ouest