Une collégienne subit insultes et coups de ses ex-amies depuis un mois. Estimant que l'établissement ne prend pas la mesure de la situation,ses parents l'ont pour l'instant déscolariséeLe 28 janvier,à bout,Clara a couché sur son tableau blanc,chez elle,des mots durs traduisant son désarroiClara,14 ans,est-elle victime de harcèlement au sein de l'établissement qu'elle fréquente depuis la rentrée de septembre,le collège Henri-Dunant de Royan ? L'élève de classe de 4e et ses parents ne voient pas d'autres termes pour qualifier l'attitude d'un groupe de jeunes filles de la classe de Clara.
Ses anciennes « meilleures amies »,il y a quelques semaines encore,se sont retournées contre elles.
Un processus courant chez les adolescents,certes.
A ceci près que les jeunes filles en question,une en particulier,insultent quotidiennement Clara,qui reçoit aussi des coups de coude,se fait bousculer.
Un climat de pression qui dure depuis le retour des vacances de Noël et dont Clara s'est très vite ouvert à ses parents.
"J'ai l'impression qu'on ne me croit pas",s'inquiète ClaraDu côté de l'établissement en revanche,et c'est notamment ce que déplorent vivement Karine et Maurice,les parents de l'adolescente,la situation n'a pour l'heure accouchée d'aucune sanction.
« J'ai l'impression qu'on ne me croit pas »,s'inquiète Clara.
« Dès que nous avons eu connaissance de cette situation,mercredi 28 janvier,nous avons pris toutes les mesures »,assure la principale du collège,Elisabeth Bossu.
Sans préciser toutefois la nature desdites mesures.
Pression insupportableLa principale du collège Henri-Dunant,confortant peut-être au passage Clara et ses parents dans leur impression donne l'impression de minimiser les faits.
« Je ne dis pas que cette petite n'a pas eu des différends avec ses camarades,comme ça arrive entre adolescents.
» De harcèlement,toutefois,Elisabeth Bossu ne veut pas entendre parler,se refusant même de prononcer le mot.
Depuis le 28 janvier,jour où elle dit « avoir voulu mourir »,tant la pression devenait pour elle insupportable,Clara reste chez elle.
La collégienne ne veut plus retourner dans son établissement,espérant qu'on lui accordera la possibilité de continuer à étudier à domicile,pour l'instant.
En attendant de quitter Royan purement et simplement,solution à laquelle se sont résolus ses parents.
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