Un parent, un ami vous demande de vous porter caution. C'est un acte grave, sachez à quoi vous vous engagez.
Se porter caution, c'est prendre l'engagement envers un créancier de payer la dette du débiteur principal si celui-ci pour une raison ou une autre, ne l'acquitte pas.
La personne qui s'est portée caution doit donc rembourser la dette de l'emprunteur défaillant, bien souvent augmentée des intérêts et autres frais (notamment de justice).
Elle peut être poursuivie sur tous ses biens.
Il existe deux types de caution :
La caution simple
En cas de défaillance de l'emprunteur, la "caution" peut exiger du créancier qu'il saisisse les biens du débiteur avant les siens propres ou qu'il divise ses poursuites.
La caution solidaire
Quelle que soit la situation, la "caution" est engagée à payer la dette du débiteur. Le créancier peut agir indifféremment contre l'un ou l'autre, en général le plus solvable.
C'est cette forme de cautionnement qui est le plus souvent utilisée par les organismes financiers.
Le cautionnement est l'acte écrit, le contrat, qui est la preuve de l'engagement de la "caution", qui doit le signer de sa main.
La "caution" ne doit s'engager que pour une somme déterminée.
Elle doit veiller, lors de la signature, à ce que le montant soit mentionné en lettres et en chiffres.
Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable.
Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous d'une direction départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes.
http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/06_infospratiques/ddccrf.htm?ru=06