mimi administratrice
Nombre de messages : 44587 Age : 59 Date d'inscription : 26/07/2007
| Sujet: Ginette,77 ans,recherche son fiancé perdu il y a 57 ans (Gard) Mer 30 Juil - 14:24:25 | |
| C'est l'histoire d'un amour de jeunesse qui refait surface après 57 années de silence.
Ginette Parat a perdu la trace de son fiancé Henri Bonal en 1957.
Jusqu'à un coup de fil inespéré il y a deux ans,qui a fait renaître chez elle l'espoir de le revoir.
Aujourd'hui,la septuagénaire habitant le Gard lance un appel à ceux qui pourraient l'aider dans sa recherche,jusque dans les Vosges où est censé vivre son amour perdu.
C'est «L'Est Républicain» qui relaie l'histoire de Ginette,77 ans,originaire du petit village de Lédenon (Gard).
En 1955,la jeune fille fait la connaissance d'Henri Bonal,militaire de carrière basé à cet endroit.
Très vite,les jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années tombent amoureux et se fiancent.
En 1957,le sergent-chef Henri Bonal doit partir faire la guerre en Algérie.
La séparation est déchirante.
Les amoureux s'écrivent pendant une année avant que les missives enflammées ne s’arrêtent brutalement.
Sans nouvelles,Ginette écrit alors à la mère du jeune homme.
Elle ne reçoit en retour qu’un bref message : «Mon fils c’est un brave garçon mais il fera un mauvais mari.»
Dévastée,Ginette sait dès lors qu’elle n’épousera pas l’élu de son cœur.
Les années passent et l’espoir de retrouver le militaire s’épuise complètement.
En 1965,Ginette Parat devient Madame Pasquet.
Quarante ans d’un mariage heureux pendant lesquels Ginette et son époux,installés à Nîmes,auront trois enfants.
Après le décès de son compagnon,en 2005,Ginette décide de retourner à Lédenon.
Un coup de fil inespéré en 2012
Contre toute attente,l'ancien militaire réapparaît il y a deux ans,à Lédenon.
De passage dans la région,il demande des nouvelles de son ancienne fiancée à la boulangère du village.
Cette dernière appelle alors Ginette et l'informe de cette visite surprise : «Il y a un certain monsieur Bonal qui s’est arrêté acheter du pain,il a demandé si Ginette habitait toujours dans le village.»
Mais l'heureuse surprise s'arrête là,car la boulangère n'a pas pensé à prendre le numéro de téléphone et l'adresse du militaire à la retraite...
Peu disert,l’homme a seulment dit à la boulangère qu'il rentrait de vacances et qu’il s'en retournait dans ses Vosges.
«Cela m’a fait un coup au cœur quand j’ai appris qu’il était passé à Lédenon»,avoue Ginette après de «L'Est Républicain».
D’autant que si l'homme a fait un crochet par le village pour acheter son pain,c’est qu’il ne l’a pas oubliée.
Résolue à retrouver la trace d'Henri,Ginette s’est depuis adressée à l’antenne locale d'une radio pour l’aider dans sa démarche.
Pour retrouver Henri,discuter,échanger et peut-être obtenir une réponse à toutes les questions restées sans réponses depuis 57 ans.
le parisien | |
|