il meurt dans son lit au milieu de cinquante mygales et tarentules à Bailly-en-Rivière (Seine-Maritime)

Un habitant de Bailly-en-Rivière (Seine-Maritime),près de Dieppe,a été retrouvé mort dans son pavillon,au milieu d'une cinquantaine de mygales et de tarentules qu'il élevait chez lui.

L'homme,âgé de 66 ans,découvert dimanche soir,serait décédé de mort naturelle,selon un premier examen médical,et n'aurait donc pas,à première vue,été piqué ou mordu par une de ces énormes araignées.

Mais un deuxième examen médico-légal a été entrepris lundi,dont les résultats ne sont pas encore connus.

Les araignées en liberté dans la maison

Les pompiers avaient été appelés par des voisins s'inquiétant de ne pas avoir vu depuis plusieurs jours l'homme,qui vivait seul.

Quand ils sont entrés dans la maison,ils ont trouvé l'homme sans vie sur son lit.

Mais ils ont vite noté également la présence des arachnides,dont une partie circulait en liberté et une autre était placée dans des boîtes.

Rien n'indique pour l'instant si les araignées sont responsables de sa mort

Ils ont promptement quitté les lieux et fait appel à une équipe de spécialistes des nouveaux animaux de compagnie (Nac) du département de l'Eure qui a sécurisé les lieux et confiné toutes les araignées dans les boîtes,en collant les couvercles.

En général,peu de morsures de mygales sont mortelles pour l'homme,et rien n'indique à ce stade si l'homme a pu se faire mordre.

Le parquet de Dieppe a tout de même ouvert une enquête confiée à la gendarmerie.

Le sort des araignées n'est pas encore scellé.

"J'ai contacté des spécialistes qui vont déterminer leur degré de dangerosité et vérifier si ce sont des espèces protégées",a indiqué le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dieppe,le commandant Patrice Lagadec.


















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Le retraité retrouvé mort au milieu de ses 120 araignées n'a pas été mordu

Un second examen médico-légal pratiqué mardi sur le corps du sexagénaire retrouvé mort au milieu de ses araignées à Bailly-en-Rivière,en Seine-Maritime,a établi qu'il était décédé de mort naturelle.

Les arachnides n'ont donc pas causé la mort de leur "maître",âgé de 66 ans,qui a été retrouvé sans vie sur son lit dimanche soir par les pompiers,entouré de ses animaux favoris.

Sa maison vétuste était composée de deux pièces,une petite cuisine et sa chambre où se trouvait tout son élevage,à cinquante centimètres de son lit.

Mygales et tarentules

Il y avait au total dans la maison plus de 120 araignées,mygales et tarentules pour la plupart,retrouvées soit en liberté dans la maison,soit enfermées dans des boîtes,ou bien encore mortes.

Soit plus du double de la soixantaine annoncée dans un premier temps lundi.

"Il y en avait des petites,de la taille d'une pièce de 50 centimes et des grosses de la taille d'une main",a indiqué à l'AFP le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dieppe,Patrice Lagadec.

Outre les araignées,deux tortues...

Des gendarmes,des membres de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et un responsable d'animalerie de Sotteville-lès-Rouen ont passé la longère du défunt au peigne fin mardi matin.

En plus des araignées,ils ont récupéré deux tortues,l'une dangereuse,l'autre invasive (espèce nuisible à la biodiversité) qui seront euthanasiées car importées illégalement.

Les araignées pourront être confiées à des personnes susceptibles de pouvoir les détenir légalement,c'est-à-dire disposant d'un "certificat de capacité",le tout sous le contrôle de la direction départementale des populations (DDPP).



















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