Gabin,20 mois,mais sans aucune identité officielle

Gabin attend d’être officiellement né pour vivre une enfance comme tout le monde

Né prématurément en Espagne,de parents français les démarches administratives n'aboutissent pas pour officialiser sa naissance.

Gabin,adorable bout de chou plein de vie,est né par hasard à Murcia,en Espagne.

Depuis,il n’a aucune existence légale.

L’affaire remonte à l’été 2011.

Alors que ses parents,désormais domiciliés à Lignan-sur-Orb,près de Béziers,sont en vacances dans la péninsule ibérique,le bambin arrive avec un mois et demi d’avance.

Et ce qui devait être un heureux événement se transforme en galère administrative.

Depuis la naissance de Gabin,il y a vingt mois,ses parents courent après des documents qui donneraient officiellement naissance à leur enfant.

En vain.

En Espagne comme en France,personne ne s’occupe de ce dossier.

"Je suis à bout"

"Je suis à bout,confie Jessica,sa maman,au bord des larmes.

Gabin n’a pas d’identité,ni de sécurité sociale.

Je ne peux pas l’inscrire à la crèche car je n’ai pas de document à présenter.

Du coup,je ne peux pas travailler.

En plus,j’ai une peur bleue que l’on me l’enlève car je suis dans l’incapacité de prouver ne serait-ce que je suis sa mère.

Une analyse ADN demande trois semaines et,pendant ce temps,il serait placé.

Lors de ma première visite chez le médecin,il voulait appeler la police.

Il pensait que Gabin avait été enlevé.

Heureusement,mon mari n’était pas loin,ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Tout s’est arrangé."

La famille a bien pensé à des analyses ADN.

Mais si elles ne sont pas commandées par la justice,elles n’auront pas de valeur.

"L’an dernier,ajoute Jessica,Gabin est tombé malade.

Il a été hospitalisé.

Nous avons eu plus de 1 000 € de frais non remboursés.

S’il y avait un accident grave,nous serions dans l’incapacité de payer."

Un enfant inscrit nulle part

Le 25 août 2011,Jessica accouche dans l’urgence à Murcia.

L’hôpital lui remet un document,spécifiant qu’elle a un mois pour régulariser la situation en France.

Dix jours plus tard,alors que la famille vit à Croix,dans le Nord,l’époux de Jessica se heurte à une fin de non-recevoir des autorités françaises pour inscrire l’enfant à l’état civil.

On lui demande un acte de naissance espagnol.

Depuis,la famille ne cesse de faire des demandes de documents.

Peine perdue.

Depuis un an,tous vivent à Lignan-sur-Orb.

L’été dernier,en Espagne,Jessica a obtenu un certificat de négativité confirmant que l’enfant n’est inscrit nulle part.

Aujourd’hui,elle attend son certificat de naissance. "

A la préfecture de l’Hérault,on m’a dit que je n’aurais pas dû accoucher en Espagne.

Comme si cela était de ma faute."

La famille doit lancer une procédure auprès du procureur de Béziers.

"Si tout va bien,nous obtiendrons un document dans les six mois pour que Gabin soit officiellement reconnu.

Enfin,je pourrai sortir sans crainte.

" Et Gabin vivre une existence normale.













midi libre

l'Espagne promet de régulariser le cas du petit Gabin

Depuis bientôt deux ans,Gabin,né par accident en Espagne,n'a pas d'existence officielle.

Sa famille,installée depuis un an à Lignan-sur-Orb,se bat contre l'administration pour obtenir des papiers pour donner une identité à son fils.

Depuis ce lundi,l'affaire semble aller dans le bon sens.

Le consulat général d'Espagne à Montpellier assure avoir pris connaissance du dossier de Gabin,20 mois et sans existence légale,"grâce au Midi Libre".

En fin de matinée,ce lundi,Blanca Azcarraga Juncadella a ainsi contacté la famille de l'enfant pour lui proposer de monter un dossier pour une inscription hors délai auprès des service de l'état civil de Murcia en Espagne.

"Je vais demander à la famille de Gabin de me présenter de nombreux documents afin de régulariser la situation au plus vite,nous allons monter ce dossier et la famille aura des documents officiels pour régulariser la situation auprès de l'état civil Français.

Nous allons faire pression sur la mairie de Murcia pour que tout aille très vite",a promis l'employée du consulat.

Gabin,est né prématurément en Espagne alors que ses parents passaient des vacances en famille à Murcia.

Quand ils sont rentrés en France quelques jours plus tard,ils n'ont pu l'inscrire sur le registre de l'état civil de Croix,dans le Nord où ils habitaient à l'époque,faute d'un document de l'état civil de la mairie de Murcia.

Depuis,tout s'est compliqué.

Et Gabin est un enfant "fantôme".

"Nous attendons de voir,a confié Jessica,la mère de Gabin.

Je ne suis pas encore soulagée car il y a trop longtemps que nous faisons des démarches qui n'ont mené à rien.

Mais nous allons faire tout ce que nous demande le consulat et continuer aussi nos démarches auprès de la justice en France."














midi libre

deux procédures lancées pour Gabin,"l’enfant fantôme"

Le cas de Gabin,né prématurément en Espagne alors que ses parents étaient en vacances,a ému beaucoup de monde.

Le petit garçon n'est officiellement par reconnu l'Etat et n'a donc pas d'identité.

Mais le dossier est en passe d'être débloqué.

Gabin est né prématurément en Espagne dans le courant de l’été 2011.

Depuis,ce petit gamin qui croque la vie à pleines dents est un fantôme pour l’administration.

Il n’a pas d’identité,pas d’état civil.

Lundi,le consulat d’Espagne à Montpellier s’est excusé auprès de la famille et a lancé une procédure d’exception pour régler la situation.

Néanmoins,cette administration concède que de tels événements puissent arriver.

"Les petits services d’état civil ne sont pas toujours au fait de toutes les procédures quand il y a des naissances à l’étranger.

Toutefois,il est aussi très surprenant de mon point de vue,a confié une employée du consulat,que ces personnes se soient autant promenées avec cet enfant,sans jamais être inquiétées.

Ils ont pris des risques inconsidérés et auraient pu avoir de graves ennuis."

Saisir la justice française

De son côté,la famille a décidé de saisir la justice française afin de se prémunir de tout problème.

"Nous avons le sentiment que nous avons déjà fourni les papiers qui nous sont demandés par l’Espagne assure Jessica,la mère de Gabin.

Mais ce n’est pas un souci.

Par ailleurs,on nous demande aussi une visite chez un médecin pour dater la naissance de Gabin.

Ce sera fait tout de suite."

L’avocate de la famille a eu contact avec le procureur de la République de Béziers,Patrick Mathé.

"Juridiquement,il ne peut rien faire en l’état.

Il faut obtenir un jugement déclaratif et à partir de là,il sera fait appel au procureur qui vérifiera tous les documents avant que la justice ne se prononce définitivement."

"Je ne suis pour l’instant saisi de rien.

C’est à l’avocate de faire toutes les démarches pour saisir la bonne juridiction,a affirmé Patrick Mathé.

Ce dossier devrait se régler rapidement car il ne semble pas y avoir de difficulté.

Quoi qu’il en soit,le parquet civil fera tout son travail de vérification."

Une nouvelle procédure longue de 4 à 6 mois

"C’est une nouvelle procédure qui peut prendre entre 4 à 6 mois,explique encore Jessica,mais si les démarches du côté espagnol n’aboutissent pas,au moins nous n’aurons pas perdu de temps.

Dans le cas contraire,nous aurons toujours la possibilité de stopper toutes les démarches juridiques."

Avec les promesses du consul d’Espagne et les procédures en justice qui veulent être engagées,Gabin pourrait donc obtenir une identité très rapidement et ainsi en finir avec sa vie de fantôme.













midi libre

La mobilisation va finir peut-être par payer.

Il est né en Espagne prématurément,il y a deux ans,à Murcia,mais ni l’État français,ni l’État espagnol,ne reconnaissent son identité,le privant de papiers et de sécurité sociale.

"Croyez-vous réellement que ce soit normal en France,en étant Français,de ne pas pouvoir obtenir une identité pour mon enfant ?",s’indigne Jessica,la maman.

Les parents,installés à Lignan-sur-Orb depuis un an,se battent sans relâche.

Ils ont notamment adressé un courrier à la présidence de la République pour faire état de leur situation,courrier transmis au ministère des Affaires étrangères qui s’est saisi de l’affaire.

La famille avait également fait appel aux médias.

"À partir de là,le consulat espagnol a assuré vouloir nous aider,mais les infos arrivent au compte-gouttes,alors nous montons aussi un dossier pour le tribunal de grande instance de Béziers",assurait Jessica à Midi Libre,il y a un mois.

En parallèle Jessica a lancé,le 7 juin dernier, une pétition,intitulée "Tous ensemble pour Gabin sans papier l’enfant qui n’existe pas !" sur le site “mesopinions.com”.

Moins d’une semaine après,plus de 200 pétitionnaires l’avaient déjà signée.

À ce jour,ils sont 2 114.

Enfin,tous ces efforts devraient porter leurs fruits.

Les autorités espagnoles devraient,en effet,remettre l’acte de naissance de Gabin à ses parents.

Ces derniers devront ensuite le faire valider au consulat,dont dépendent les Français à Madrid.

Il ne restera plus qu’à envoyer tous les papiers à l’état civil général,à Nantes.

Le cabinet de la ministre de la Justice Christiane Taubira,a assuré à la famille "avoir évalué la situation pour apporter toute l’aide nécessaire afin de remédier au problème et de clore le dossier."

Une bonne nouvelle arrivera donc peut-être durant l’été auprès de la famille du petit Gabin,fantôme bien malgré lui.

En attendant,la pétition est toujours en ligne,et ce jusqu’au 7 août.

Gabin l'enfant fantôme a enfin une identité

Depuis un peu plus de deux ans la famille de Gabin,né par hasard en Espagne se battait contre les administrations Françaises et Espagnoles pour obtenir des papiers.

Il est né aujourd'hui pour l'Etat Français après plus de deux années de lutte acharnée.

Juste avant midi,aujourd'hui,la famille de Gabin,né il y a un peu plus de deux ans à Murcia en Espagne,a reçu un coup de téléphone de la mairie de Coulobre.

Un coup de téléphone qui a apporté la délivrance pour la famille toute entière.

La fin d'un long combat

"C'est fait ! ça y est nous avons les certificats de naissance de Gabin,nous a confirmé Jessica,la mère du petit garçon.

C'est un véritable soulagement.

la fin d'un long combat.

Gabin a une identité.

Nous allons pouvoir avancer plus sereinement. "

Un imbroglio administratif le privait d'identité

Gabin était un enfant fantôme.

Né en Espagne prématurément,il y a deux ans,à Murcia,mais ni l’État fra

nçais,ni l’État espagnol,ne reconnaissaient son identité,le privant de papiers et de sécurité sociale.

"Croyez-vous réellement que ce soit normal en France,en étant Français,de ne pas pouvoir obtenir une identité pour mon enfant ?",s’indignait Jessica,la maman il y a encore quelques semaines.

Des courriers au sommet de l'Etat

Les parents,installés à Lignan-sur-Orb depuis un an,se battaient sans relâche.

Ils ont notamment adressé un courrier à la présidence de la République pour faire état de leur situation courrier transmis au ministère des Affaires étrangères qui s’était saisi de l’affaire.

La famille avait également fait appel aux médias.

À partir de là,le consulat espagnol avait assuré vouloir aider la famille.

Mais les infos arrivaient au compte-gouttes.

Une pétition

Finalement et en parallèle à toutes ses démarches Jessica avait lancé,le 7 juin dernier,une pétition intitulée "Tous ensemble pour Gabin sans papier,l’enfant qui n’existe pas !" sur le site “mesopinions.com”.

Moins d’une semaine après,plus de 200 pétitionnaires l’avaient déjà signée.

À ce jour,ils sont 4000.

Enfin,tous ces efforts ont porté leurs fruits.

Les autorités espagnoles ont remis l’acte de naissance de Gabin à ses parents.

Ces derniers l'ont fait valider par l'Etat français.

Aujourd'hui Gabin le sans papiers est né.

Il n'est plus un enfant fantôme.























midi libre

oui ,étrange et irréel que cet hôpital de Murcia en Espagne
n'ai pas fournie cet acte de naissance officiel aux parents

avant que ceux-ci ne sortent de l'hôpital avec l'enfant
puisque c'est là que la maman a accoucher sans le vouloir
puisque ce bébé était prématuré donc son arrivé était inattendu
à cette date
les parents auraient pu ainsi la faire valoir auprès de différentes
autorités s'ils l'avait eu
donc d'après moi c'est l'hôpital qui n'a pas fait son devoir
et son travail jusqu'au bout en ne leurs donnant pas cet acte
détaillée

cet enfant n'est pas né à la mairie n'y au consulat mais dans un hôpital
mais encore fallait il l'avoir en main cet acte pour le leurs
présenter comme preuve pour compléter les documents
en vue de sa nationalité sans plus

merci de me laisser m'exprimer,Kaezea