Une famille parisienne d’Ile-de-France a eu la surprise de découvrir au retour des vacances de la Toussaint une facture GDF Suez très salée: 11.370,77 euros pour la période allant du 27 juillet au 3 octobre, à régler avant le 21 novembre.
Un montant disproportionné, surtout en plein été, pour ce foyer locataire d’un 80 m2.
«Heureusement je n’ai jamais cédé aux pressions de GDF Suez pour le prélèvement bancaire automatique», s’exclame la cliente dans un courrier adressé à la rédaction de 20 Minutes après avoir contacté GDF Suez dès le 7 novembre.
Si le fournisseur a tout de suite reconnu son erreur, elle tenait à avoir une trace écrite la confirmant.
Une facture rectificative lui avait été promise dans les plus brefs délais accompagnée d’une lettre d’excuses.
En vain à date.
Rétablir «le contact»
Selon un porte-parole de l’opérateur interrogé par 20 Minutes lundi, bien que la facture ait été bloquée automatiquement en raison d’un écart significatif de consommation, un «dysfonctionnement» n’a pas pu empêcher son envoi.
Il a assuré avoir contacté la cliente dès lundi après-midi pour rétablir «le contact».
En septembre, selon GDF Suez, le taux de règlement des réclamations sous huit jours a dépassé les 90%. 1,6 facture sur 1.000 serait ainsi l’objet de demandes d’explication.
L’an dernier, le Médiateur de l’énergie a reçu 8.044 plaintes dont 36% concernaient GDF Suez, 46% EDF et 9% Direct Energie.
La surreprésentation des deux opérateurs historiques s’explique par le nombre de leurs clients. 11 millions dans le premier cas, 33 millions dans le second et 700.000 pour le dernier.