Avant de partir, prenez connaissance des chantiers que vous risquez de trouver sur votre trajet en consultant les pages régionales du site Internet de Bison Futé ou bien en téléphonant au 0826 022 022 (0,15 euro la minute).
Tout au long de l’année, les Centres d’Information et de Coordination Routières participent à la réalisation des dossiers d’études, d’exploitation et de coordination des chantiers de leur région.
Ils recensent les principaux chantiers perturbants, vous renseignent en temps réel sur les gênes occasionnées durant les travaux et sur l’état d’avancement du chantier, rédigent pour les médias des communiqués spécifiques...
Sur la route, pour votre sécurité et celle des agents de voirie qui travaillent sur les chantiers :
Soyez en alerte dès les premiers éléments de signalisation annonçant un chantier.
Réduisez votre vitesse et respectez les limitations spécifiques liées au chantier.
Écouter les radios spécialisées (107.7 sur autoroutes) et prêter attention aux panneaux à messages variables.
LES FACTEURS DE RISQUE AUX ABORDS DES CHANTIERS :
Les principaux facteurs de risque sont :
La conduite, toujours délicate le long de chantier même si bien souvent l’automobiliste n’en perçoit pas forcément le danger.
Les ralentissements induits et les vitesses élevées à l’approche d’un chantier.
Le début de la zone de travaux. Malgré la signalisation d’alerte, l’automobiliste se laisse parfois surprendre, notamment si le chantier a nécessité une forte réduction de la largeur de voie ou une modification du tracé.
La zone de basculement. Lors d’un basculement de la circulation sur la voie opposée, le conducteur peut perdre le contrôle de son véhicule et heurter un obstacle. C’est l’accident le plus fréquent.
Bien qu’impressionnant dans son dispositif, la circulation basculée qui amène le conducteur à circuler sur la chaussée opposée n’est pas particulièrement dangereuse et souvent préférable à une déviation emmenant le trafic sur les voies secondaires.
La circulation alternée. Les chantiers avec une circulation alternée sur une distance supérieure à quelques centaines de mètres, notamment lorsque le dispositif doit être maintenu la nuit sont également très accidentogènes.
La levée du chantier reste également un moment délicat notamment lorsqu’il s’agit d’ôter un balisage provisoire.
Le personnel de chantier est alors particulièrement exposé. Le chantier étant terminé, en l’absence d’activité apparente l’automobiliste est tenté de ne plus respecter les indications de signalisation encore en place.
Sujet: CHANTIER EN COURS, LEVER LE PIED 
