Envoyé en juillet 1970 de Haute-Savoie,le courrier était adressé à M. et Mme Bigot,"chez M. Dardenne".La carte représente le village de Praz-sur-Arly avec au fond le mont Blanc et porte un timbre à 30 centimes.Une carte postale envoyée en juillet 1970 de Haute-Savoie vient d'être délivrée dans le Lot,après avoir été mystérieusement remise dans une boîte aux lettres à la fin du mois d'août,a déclaré,jeudi,le destinataire.
Il n'a fallu que deux jours pour qu'elle s'égare de nouveau,a-t-il ajouté,incapable de remettre la main dessus.
"Le facteur nous l'a remise mardi",a expliqué Charles Dardenne,de Saint-Martin-de-Vers.
Elle était adressée à M. et Mme Bigot,"chez M. Dardenne".
Celui-ci tenait autrefois un gîte sur sa propriété,où séjournaient le couple Bigot et ses enfants,des habitants de Rouen.
La carte,qui représentait le village de Praz-sur-Arly avec au fond le mont Blanc et portait un timbre à 30 centimes,portait en surimpression la date de la dernière mise à la poste,le 30 août 2011.
Elle a été photographiée mercredi par La Dépêche du Midi,qui a publié l'information jeudi.
Mais "je ne la retrouve plus.
C'est un mystère !" s'est exclamé M. Dardenne au téléphone.
"Elle ressortira peut-être dans 41 ans,mais je ne serai plus là",a-t-il lancé en plaisantant.
La Poste a confirmé qu'elle avait délivré la carte,sans fournir plus d'informations.
"À La Poste,rien ne se perd" Ce n'est pas la première fois qu'une carte arrive avec quelques années de retard.
Un habitant de Dompierre (Vosges),ancien postier de son état,avait reçu en 2007 une carte postale qui lui avait été envoyée par sa nièce en 1989.
"Tout se passe bien chez Patou.
Je suis avec Vincent.
Patou a un nouveau chien,qui s'appelle Princesse",apprend Marcel Pierrot lorsqu'il lit la carte postale,écrite dans une écriture ronde d'enfant.
Marjorie,sa petite-nièce qui la lui avait envoyée,a maintenant 26 ans et Princesse,le chien de "Patou",l'une de ses belles-soeurs,est mort.
"Alors,j'ai regardé le tampon de la carte.
Elle avait été postée le 11 juillet 1989.
Je me suis dit là,il y a un peu de retard",raconte Marcel Pierrot.
"Cela prouve bien qu'à La Poste,rien ne se perd",philosophe l'ancien agent,dont la femme travaille encore pour l'établissement postal.