Tout travailleur handicapé peut solliciter un bilan d'évaluation et d'orientation qui permettra d'identifier ses compétences et ses aptitudes.
Il peut également bénéficier d'une mise à niveau susceptible de favoriser son accès direct à l'emploi ou à une formation professionnelle.
Des actions d'accompagnement peuvent aussi être financées en vue de permettre à la personne handicapée d'exercer un métier ou d'accéder à un emploi.
Des subventions pour l'employeur et le salarié handicapé
L'Agefiph attribue aux entreprises des subventions pour les contrats de professionnalisation et d'apprentissage ouverts aux jeunes.
La subvention s'élève à 3 400 euros par période de 12 mois pour les contrats d’apprentissage destinés aux jeunes de moins de 45 ans et à 6 800 euros pour les plus de 45 ans.
Le travailleur handicapé bénéficie pour sa part d'une subvention de 1700 euros à la signature de tout contrat d'apprentissage d'une durée minimale de six mois.
Cette aide est portée à 3 400 euros pour les apprentis de 45 ans et plus si le contrat d'apprentissage atteint ou dépasse une durée de 12 mois. Elle n'est pas renouvelable.
Concernant le contrat de professionnalisation, une subvention de 1 700 euros par période de 6 mois, est destinée à l’employeur qui conclut un contrat avec une personne handicapée de moins de 45 ans, et 3 400 euros par période de 6 mois si le contrat est conclu avec une personne de 45 ans et plus.
Pour la personne handicapée de moins de 45 ans, la subvention s’élève à 1 700 euros, si le contrat de professionnalisation a une durée minimum de 6 mois.
Cette aide est portée à 3 400 euros pour les personnes de 45 ans et plus si le contrat d'apprentissage atteint ou dépasse une durée de 12 mois. Elle n'est pas renouvelable.
Prime à l'embauche et à la création d'entreprise
Par ailleurs, l'employeur reçoit une prime de 1600 euros s’il embauche en CDI, ou en CDD une personne handicapée.
Celle-ci peut alors bénéficier d'une prime d'insertion de 900 euros. Cette prime est doublée pour les personnes handicapées embauchées à compter au plus tard le 31 décembre 2010 si elles étaient bénéficiaires d'un minima social à la veille de l'embauche.
Enfin, il est prévu une subvention à la création d'activité, d'un montant maximal de 12 000 euros, en complément d'un apport de fonds propres d'au moins 1 525 euros, pour les travailleurs handicapés qui créent une entreprise
Des aides ponctuelles à la personne handicapée sont prévues au titre du soutien et du suivi de l'insertion : participation aux frais de déménagement (plafond de 765 euros) et prise en charge de la formation au permis de conduire (plafond de 800 euros, de 1300 euros dans le cas d'un permis aménagé).
L'Agefiph peut être sollicitée pour une participation à l'acquisition d'un véhicule (maximum 4 575 euros) et à son aménagement ou pour une participation au coût d'un transport spécialisé (maximum 9 150 euros).
Elle peut aussi contribuer au financement d'un matériel professionnel et à la formation à son utilisation.
Une participation est par ailleurs prévue pour des renforts humains comme un interprète en langage des signes (ces deux dernières aides dans une limite de 9 150 euros par an).
Les entreprises peuvent également demander des aides, notamment pour financer l'accessibilité aux lieux de travail, l'adaptation d'un poste ou des études pour réduire l'écart entre les exigences du poste et les capacités de la personne handicapée.