Les femmes qui ont un partenaire circoncis auraient un risque plus faible d’être infectées par la bactérie Chlamydia. Cette bactérie reste l’une des causes les plus fréquentes de stérilité féminine, elle augmenterait les risques de cancer de l’utérus.
Elle est difficilement détectable car l’infection ne provoque parfois aucun symptôme. L’infection se soigne cependant facilement grâce aux antibiotiques.
La circoncision pourrait influencer l’apparition de certaines maladies sexuellement transmissibles (MST). Une étude française, menée en Afrique du Sud, a suggéré il y a quelques mois que la circoncision réduisait chez l’homme les risques de contamination au virus du SIDA. Aujourd’hui, l’étude espagnole du Dr Xavier Castellsague de l’institut catalan d’oncologie montre qu’il existerait un lien entre circoncision et infection à Chlamydia.
Plus de 300 couples venus de cinq pays (Thaïlande, Brésil, Colombie, Philippines et Espagne) ont participé à cette étude. Parmi les hommes, plus de 35% sont circoncis.
Ces chiffres varient beaucoup entre les différents pays puisque seulement 2% des Espagnols le sont contre 92% pour les Philippins.