Mende est une commune française, préfecture du département de la Lozère, dans la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Mendois.
la mairie
Mende est située dans la vallée du Lot, en zone de moyenne montagne, dans le pays du Gévaudan.
La ville est surplombée (côté rive gauche du Lot) par le mont Mimat et sa forêt de pins noirs.
On y accède par la côte de la Croix Neuve.
Rive droite, les quartiers résidentiels s'étendent sur différents causses, dont le causse d'Auge.
Située sur l'axe Lyon-Toulouse, la ville a longtemps été un carrefour commercial entre l'Auvergne, le Rhône et le Languedoc.
La commune est limitrophe de Chastel-Nouvel au nord, de Badaroux à l'est, de Lanuéjols au sud-est, de Brenoux et Saint-Bauzile au sud, de Balsièges au sud-ouest, de Barjac et Servières à l'ouest.
La cathédrale
Selon le classement de l'INSEE établi en 1999, Mende est une commune urbaine sans banlieue (ville isolée) au centre d'une aire urbaine composée de plusieurs communes rurales, la seule du département de Lozère
Le centre ville historique est bordé par les boulevards qui ont pris la place des anciens remparts.
Outre les habitations, le centre est principalement occupé par des magasins de proximité et des artisans.
Au-delà des boulevards, on retrouve d'autres habitations ainsi que les administrations.
Le conseil général et la préfecture se partagent en effet l'ancien palais épiscopal, mais les services sont disséminés dans la ville.
L'allée Piencourt relie le centre ville aux routes de Badaroux et du Chastel-Nouvel, les anciens prés du diocèse (pré claux et pré vival) ayant été aménagés.
Au nord de l'allée Piencourt, passé le pont de Berlière, les habitations sont présentes au pied du causse d'Auge.
Celles-ci ont été établies en plusieurs tranches au fil des XIXe et XXe siècles, la première de ces tranches étant celle de Chaldecoste.
C'est dans cette partie de la ville que l'on retrouve le grand et le petit séminaire, ainsi que le couvent du Carmel.
La ville s'étend au nord en direction d'Alteyrac (commune de Chastel-Nouvel).
Entre ces quartiers et Alteyrac est implantée la zone d'activités économiques (ZAE) du causse d'Auge.
Les quartiers nord portent souvent des noms de fleurs, cette partie de la ville ayant dans le passé abrité des jardins et des vignes, le long de la draille qui reliait le plateau du Palais du Roi.
Le causse est délimité par deux rus, le Rieucros à l'est et le Rieucros d'Abaisse à l'ouest.
Au-dessus de la route de Badaroux, sur une colline, se trouve le quartier de Fontanilles.
Il s'agit initialement de logements sociaux.
Au pied de cette butte est installé le lycée Notre-Dame, alors qu'au-delà on retrouve le quartier du Saint-Laurent (où l'on retrouve trace dans l'histoire de la présence d'une chapelle et d'un moulin) et, plus loin, de la ZAE de Gardès.
Dans cette partie, à l'ouest de Gardès, se trouve également le village de Sirvens où l'on a découvert des traces d'une villa gallo-romaine.
Coincés entre Fontanille, le mont Mimat et le centre ville, se trouvent des quartiers situés en bord de route au-dessus du pré claux.
Dans cette zone sont situés le centre des pompiers, le château de Bellesagne et l'ancienne gendarmerie.
Le foirail est également dans cette zone, mais plus à l'est que les précédents cités (au-delà des boulevards cependant).
Au-dessus de celui-ci se situe le quartier de la Vabre et la colline du Bourreau où ont été retrouvées les premières traces d'habitations de la ville.
On retrouve également à proximité la prison de la ville.
Dans la direction ouest, on retrouve le quartier du Chapitre avec le complexe sportif et le village de vacances.
Ce quartier est au pied d'une partie du causse de Changefège, où les habitations se sont installées le long de la route de Chabrits (avenue du 11 novembre, au nord-ouest de la ville).
C'est dans cette partie de la ville que l'on retrouve le quartier nouveau (XIXe siècle) de Valcroze, la ZAE de Chabrits et le parc technologique.
De l'autre côté du Lot, le long de la route nationale 88, on retrouve l'avenue des Gorges du Tarn et la zone de Ramille.
HéraldiqueLorsque le roi Louis XI accorde son autonomie à la ville, il lui fait don de nouvelles armes en 1469.
À celles-ci sont adjointes en 1475 un « L » surmonté d'une couronne, en remerciement au roi
Le blason actuel date du XVIe siècle.
Ces armes ont été enregistrées à l'armorial général de France en 1697
Monuments et lieux touristiquesLa cathédrale Saint-Privat (classée monument historique en 1906) dont la construction débuta en 1368 à l'initiative du pape Urbain V.
Ses clochers remontent, quant à eux, au XVIe siècle, suite à la destruction de l'un d'eux lors du passage des huguenots de Matthieu Merle. Son grand clocher abritait notamment la « Non Pareille », plus grosse cloche au monde fondue entre 1517 et 1521 à Villefort et détruite lors des guerres de religion. Il n'en subsiste que le battant.
La cathédrale se compose de douze chapelles rectangulaires, de deux chapelles pentagonales et d'une sacristie.
Elle a initialement été bâtie au-dessus de la crypte Sainte-Thècle où avait été enseveli le corps de Saint Privat.
Elle est située à côté de l'ancien palais épiscopal.
La ville possède de nombreuses fontaines publiques.
L'eau provenant des causses passe ainsi dans un système de canalisations aménagé sous la ville avant de rejoindre le Lot.
Deux d'entre elles (Aigues-Passe et Soubeyrand) sont classées monuments historiques.
L'eau canalisée passe également dans l'ancien lavoir des Calquières, toujours visible rue d'Angiran
La Tour des Pénitents est l'un des rares vestiges des anciens remparts du XIIe siècle.
Protégeant la porte d'Angiran qui était à côté d'elle, cette tour a servi de garde pour l'éphémère sénéchaussée de Mende.
Elle comprend trois étages et un grenier.
C'est l'installation de la chapelle qui la jouxte, et principalement de son clocher à son sommet qui sauva la tour lors de la destruction des remparts en 1768
Le pont Notre-Dame datant du XIIIe siècle, est un des symboles de la ville.
Il n'a jamais été emporté par les crues pourtant fréquentes à Mende.
Il portait auparavant le nom de pont Peyrenc, puis a pris le nom de Notre-Dame en raison de la présence sur son bec d'une Vierge, disparue lors des guerres de religions.
Sa voûte mesure vingt-deux mètres d'ouverture pour sept mètres de haut
Saint Privat s'était retiré, au IIIe siècle, dans des grottes qu'il avait aménagées au-dessus de Mende, sur le mont Mimat.
Depuis son ermitage a été aménagé lui aussi afin de permettre aux pèlerins de s'y rendre.
On peut y accéder soit par le chemin de croix (depuis le foirail) soit par la route du causse (RD 25).
Au niveau de l'ermitage, on retrouve un hôtel pour l'accueil des pèlerins une chapelle, une grotte percée, et un aménagement vers la grotte originelle.
La maison où siégeait le consul, depuis 1578, a également servi de mairie après la Révolution.
Sur son fronton on retrouve les armoiries de la ville : « d'azur au M gothique d'or surmonté d'un soleil rayonnant de même ».
Face à elle se trouve un mur en trompe-l'œil symbolisant le jumelage entre Mende et Volterra.
Situé au nord-ouest de la ville, le lieu-dit Bahours possédait deux châteaux, dont l'un a été détruit en 1960. C
elui qui reste est une maison forte (manse) édifiée au XVIIe siècle, peut-être sur les bases d'un bâtiment plus ancien.
L'intérêt principal de cette maison forte est sa cuisine inscrite aux monuments historiques, tout comme l'ensemble du bâti