Cet anti-douleur très prisé en France «95% de la consommation européenne» d’après l’agence contient du dextropropoxyphène.
Or, cette molécule, si elle s’accumule dans l’organisme de personnes atteintes d’insuffisances rénales, peut provoquer une intoxication.
L'Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, suivant une préconisation de l’agence européenne du médicament (EMEA).
L’agence française rappelle toutefois qu’elle n’était pas favorable au retrait, estimant que cette association ne représentait pas le risque le plus élevé au regard de son niveau de consommation.
Mais, «à la suite de la procédure européenne de réévaluation du rapport bénéfice/risque de tous les médicaments contenant du dextropropoxyphène, la Commission Européenne, dans sa décision du 14 juin 2010, demande le retrait dans l’Union Européenne des autorisations de mise sur le marché de toutes les spécialités en contenant, dans un délai maximum de 15 mois», rappelle l’Afssaps, obligée de suivre.
Depuis juin 2009, l’agence recommandait aux médecins de ne plus prescrire ce produit.
Elle renouvelle ce conseil et précise que de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la douleur seront disponibles à l’automne, afin de les aider à déterminer la solution alternative la plus adaptée à leur patient.