Le suspect s’invitait à pas moins de quatre cérémonies par semaine selon le directeur d’un centre de pompes funèbres de Wellington (Nouvelle-Zélande), cité par le journal The Dominion daté de jeudi.
Sans même connaître le défunt ou la famille de celui-ci, il s’incrustait dans les obsèques et se goinfrait autant qu’il le pouvait.
Pire encore: pour être sûr de ne manquer de rien, le pique-assiette emportait des réserves avec lui.
Agacé par un tel manque de respect de la part de celui que l’on surnomme «le bandit des enterrements», les Harbour City Funeral ont réussi à prendre un cliché.
L’homme, d’une quarantaine d’année, apparaît muni d’un sac à dos rempli de petites boîtes.
On le voit faire ses provisions pendant que les proches du défunt ont le dos tourné.
Habillé de manière tout à fait banale, cet homme ne semble pas dans la nécessité mais souffrirait plutôt de problèmes mentaux.
Une fois le suspect identifié, les fossoyeurs ont informé systématiquement les familles de sa présence. La plupart ne s’en sont guère soucié, jusqu’à ce que l’une d’entre elles lui demande de partir. On ne l’a plus revu depuis.
Le directeur de l’association des pompes funèbres de Wellington a déclaré, toujours au Dominion, que «ce genre d’incident peut arriver... de temps en temps».
«Le problème, dit-il, c’est que ces cérémonies sont généralement annoncées dans un journal. De ce fait, elles deviennent publiques et il est très difficile pour nous de chasser les gens».