C’est la version scato de cracher dans la soupe.
Le plongeur d'un restaurant lorientais, voulant nuire à son employeur, avait cherché à lui attirer les foudres des services d'hygiène en déféquant dans une salade.
L'homme, âgé de 35 ans, a été condamné à un mois de prison avec sursis, et devra verser la somme de 1.000 euros à son ancien patron, qui avait porté plainte pour «falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé».
Des analyses formelles
Les faits remontent au 14 janvier 2009.
Dans la chambre froide de son établissement, le restaurateur découvre une bassine pleine de feuilles destinées aux salades composées, dont se dégage une odeur nauséabonde.
L'homme ne se démonte pas, et apporte l'objet du délit au commissariat. Les analyses sont formelles: des excréments humains ont été ajoutés aux aliments.
Le gérant du restaurant soupçonne immédiatement son plongeur, avec qui il est en conflit et qu'il a vu sortir de la chambre froide avant sa funeste découverte.
Face aux policiers, l'homme ne nie pas, et indique avoir agi sur un coup de tête.
Les clients, eux, ne sauront jamais à quoi ils ont échappé.
Fort heureusement pour eux, le restaurateur a découvert la mixture de son employé indélicat avant qu'elle ne soit disposée sur le buffet.
Sujet: Prison avec sursis pour l'employé d'un restaurant qui avait déféqué dans la salade 
