Là je suis en train de m'embrouiller tout seul ! Pas grave, j'espère que vous m'excuserez.
Au fait je ne vous l'ait pas dit mais j'écris des nouvelles depuis peu !
En voici ma toute première création :
Et pourtant ...
On m'avais toujours conté que la fin du monde aurais lieu un jour, n'importe lequel, surnommé " la saint glin-glin " et qu'elle se passerait dans un village venant de nulle part appelé " pétaouchnock ". Toutes ces vieilles anneries que l'on racontaient aux petits enfants lorsqu'ils n'ont pas tous leur conscience. Moi je n'y croyait absolument pas. Et pourtant ...
Nous étions installé sous un marronnier aux longues branches tordues et très feuillues. Joli et calme, l'endroit nous plaisait parfaitement. C'était aujourd'hui un jour très particulier. Celui auquel on s'offre des petites bricoles ou une rose pour montrer notre affection à sa ou son partenaire. Le jour où l'on aime s'embrasser à longueur de journée sans être les seuls à le faire. je veux parler de la saint-valentin. En début d'après-midi, elle me proposait d'aller au cinéma mais je refusais. Ce que je voulais, c'était rester avec elle, seul à seule en train de bécoter ou complimenter ma partenaire. Elle accepte de rester. Elle finissait toujours par me laisser raison : de peur ou par amour ? Le bruit des feuilles qui ondulaient sur leurs voisines rompaient le silence sourd et monotone de la nature. Tout paraissait calme. Beaucoup trop calme à mon goût.
Le vent se mit à souffler en rafales, les branches à se casser par milliers, la pluie à tambouriner contre le sol, l'eau à déborder des lacs et rivières, l'orage à gronder, les lumières des lampadaires à s'éteindre peu à peu, la nuit à tomber et nous à se regarder avec une expression qui signifiait: on fait quoi ?
Avant qu'un réponse ne put être trouvée, elle s'enleva subitement de mes genoux où elle était assise depuis le début de l'après-midi. Je me leva, secoua mes jambes pour apaiser mes douleurs et m'élança à sa poursuite sous une pluie battante. Quand je la rejoignis, elle me pris la main et ensemble nous courrions à présent vers une destination inconnue. Nous étions en plein champs, personne autour, même pas une maison ou un taudis pas de quoi se réfugier. Le brouillard épaississait, au loin je vis une lumière aveuglante se poser à terre. Je me demandais ce que cela pouvait bien être. Je savais qu'elle se posait la même question. Au lieu de la regarder je l'emmena dans une autre direction et elle ne discuta pas. J'avais toujours sa main au bout de mes doigts, elle glissait puis revenait se coller à la mienne. Le froid glacial, un sentiment de néant, j'étais toujours en vie. Je savourait ce qu'il me semblait mes derniers moment sur Terre. De petits animaux jaunes avec de longues mains nous prirent. Ils sortirent de longs bâtons en forme de fusil et tirèrent sur nous comme une fusillade. Il n'y avait plus aucune issue nous étions encerclés. On nous avait condamné. Condamné à mourir. Condamné. Condamné à ne plus revoir nos familles respectives , ne plus revoir nos proches. Une condamnation injuste et inexpliquée. Une sentence faisant souffrir son acquéreur et que j'allais subir.
je venais de mourir et pourtant ... je l'aimait toujours !