Alcool : vers la tolérance zéro
Troubles de l’attention, capacités visuelles et réflexes altérés… les dangers de la conduite en état d’ébriété ne sont plus à démontrer, même si les effets de l'ingestion d'alcool varient d'une personne à l'autre.
Face à la gravité des enjeux, la MAIF préconise la précaution maximale : zéro boisson alcooliséeavant de prendre le volant.
Les risques en cas d’infraction
Sanctions pénales si l’alcoolémie dépasse 0,50 g par litre (ou 0,25 mg/l)
Perte des garanties d'assurance souscrites (seule la garantie responsabilité civile reste obligatoirement acquise afin d'assurer la protection des victimes)
Médicaments : bien lire les notices
s’ils sont pris en interaction avec l'alcool (baisse de vigilance, prise de risque, agressivité))
chez les personnes âgées qui suivent parfois plusieurs traitements aux effets secondaires imprévisibles
A savoir !
Les médicaments « sensibles » sont signalés par un pictogramme sur l'emballage.
Ne pas hésiter à prendre l’avis d’un médecin en cas de traitement prolongé.
Quand l’âge devient un handicap
Avec le temps, sens et réflexes s’émoussent.
Conduire finit par devenir source de stress ou de danger.
De plus, la personne âgée est plus vulnérable aux conséquences d’un accident.
Les signes qui indiquent qu’il faut renoncer au volant :
Passé 75 ans : statistiquement, même si l’on est en pleine forme, on entre dans une catégorie à risques. Prudence !
A savoir !
Sur la route, ce sont les maladies neurodégénératives (type Alzheimer) non diagnostiquées qui créent les plus graves problèmes aux seniors
Que faire en cas de doute ?
Consulter pour tester ses capacités (au moins deux fois l’an passé 55 ans)
Continuer à conduire régulièrement, en adaptant ses déplacements à ses aptitudes : éviter les situations complexes, les heures de pointe, les longs trajets sur autoroute...