Le problème
Votre enfant répète les syllabes, prolonge certaines voyelles, bute au début ou au milieu d'une phrase.
Il semble faire des efforts, sa respiration se bloque et il s'agite dans tous les sens.
Résultat, il bégaie.
Qui ça perturbe ?
Votre enfant.
Le fait de bégayer est un obstacle à l'échange et rend les relations difficiles... même si votre enfant n'a pas conscience du problème.
Vous.
Parler, c'est communiquer.
Au moment de l'acquisition du langage, vous avez peur que votre enfant ne prenne du retard.
Il bégaie peut-être car il n'est pas prêt physiquement
La langue, les lèvres, le palais se développent lentement alors que le vocabulaire et la pensée progressent très vite.
Tout doit être synchronisé.
Quand on apprend à marcher, on trébuche.
Pour parler, c'est la même chose.
Ce qu'il faut faire.
Prenez patience : tout devrait rentrer dans l'ordre assez vite.
Que faut il lui dire ?
« Apprendre à parler, c'est comme apprendre à marcher : au début, on trébuche, on tombe un peu, là c'est pareil. »
Il bégaie peut-être car il veut trop bien faire
Pour lui, parler est important.
Alors, il met la barre très haut.
Résultat, ça bloque !
Ce qu'il faut faire.
Faites-lui comprendre qu'il ne peut pas aller plus vite que son rythme actuel. Encouragez-le.
Surtout, ne parlez pas à sa place.
Proposez-lui un mot lorsqu'il bloque.
Que faut-il lui dire ? « Ce sont des gâteaux que tu veux ? »
Et si vous étiez trop exigeants
C'est l'un des facteurs favorisant le bégaiement.
Croyant bien faire, certains parents demandent trop.
Ce qu'il faut faire.
Lâchez la pression !
Les parents ont tous envie que leur enfant réussisse, mais chacun doit aller à son rythme.
Jouez, chantez, racontez des histoires, mais donnez une seule information à la fois, parlez doucement, simplement.
Que faut-il lui dire ?
« Nous allons t'aider en étant plus à ton écoute », « Dis-nous quand tu ne comprends pas un mot. »
Ça va peut-être trop vite pour lui !
Le rythme à la maison est peut-être trop rapide.
Votre tout petit n'arrive pas à suivre.
Les mots se bousculent.
Ce qu'il faut faire.
Ralentissez le rythme de vie de la famille.
Le matin, au lieu de lui répéter dix fois de se dépêcher, levez-le un quart d'heure plus tôt.
Que faut-il lui dire ?
« On n'est pas pressé », « On va essayer ensemble », « On va y arriver... »