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 Monica Seles

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jacotte
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Monica Seles Empty
MessageSujet: Monica Seles   Monica Seles EmptySam 21 Mar - 13:51:01

Monica Selesnée le 2 décembre 1973 à Novi Sad, actuelle Serbie) est une joueuse de tennis de l'ex-Yougoslavie, naturalisée américaine en 1994.

Première cogneuse de l'histoire de son sport et numéro un mondiale au début des années 1990, elle bat tous les records de précocité avant d'être poignardée par un spectateur en plein match, en avril 1993 à Hambourg.
De retour à la compétition 28 mois plus tard, elle se maintient aisément parmi l'élite, sans néanmoins jamais retrouver le sommet de sa forme.
En février 2008, après cinq saisons d'inactivité pour cause de blessure, elle officialise sa retraite sportive à l'âge de 34 ans.

Victorieuse de neuf titres du Grand Chelem, dont huit avant son vingtième anniversaire, Monica Seles est également restée célèbre auprès du public pour les cris qu'elle avait coutume de pousser sur le court au moment de frapper la balle.

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L'enfance



Monica Seles est la fille cadette d'une famille d'origine hongroise plutôt privilégiée, vivant à Novi Sad.
Elle est initiée au tennis à l'âge de six ans par son père Karolj (caricaturiste de profession) qui, pour aiguiser sa férocité, dessine au stylo-feutre de petits Tom et Jerry sur les balles.
Parce qu'elle trouve sa raquette trop lourde à porter, elle prend rapidement l'habitude de la tenir à deux mains, en revers comme en coup droit.
Cette technique, rarissime, demeurera l'une des principales singularités de son jeu.
À neuf ans, elle écume les compétitions locales bien qu'elle ne comprenne pas encore le système de comptage des points.
En 1985, aux États-Unis, elle est repérée durant l'Orange Bowl par Nick Bollettieri.
Elle rejoint plus tard l'académie de ce dernier en Floride, suivie de son frère aîné Zoltan puis de ses parents.
Là-bas, elle se livre pendant deux années à un entraînement très intensif.



1988-1990 : une ascension fulgurante


Monica Seles fait sa première apparition sur le circuit WTA à quatorze ans, le 7 mars 1988 à Boca Raton.
D'entrée, elle élimine Helen Kelesi, 31e mondiale à l'époque , et stupéfait aussitôt les esprits par la puissance de ses frappes, sans précédent chez aucune femme, et par les rugissements dont elle les accompagne.
Campée sur sa ligne de fond, ses accélérations des deux côtés, retours de service et passing-shots foudroyants font en particulier sensation.
1989 marque ses débuts à plein temps dans le grand bain des joueuses professionnelles.
Le 30 avril, elle gagne son premier titre à Houston face à Chris Evert. Le monde entier la découvre un mois plus tard à Roland-Garros, quand elle offre des fleurs au public en pénétrant sur le court ; surtout, alors qu'elle n'est pas tête de série, elle accule l'invincible Steffi Graf au troisième set d'une demi-finale qui scelle le préambule d'une des plus grandes rivalités de l'histoire du tennis.
Le printemps 1990 la voit rafler cinq tournois d'affilée.
Martina Navrátilová, expédiée en cinquante minutes en finale des Internationaux d'Italie, résume son effarement en conférence de presse : « Je n'ai rien pu faire. J'ai l'impression d'avoir été renversée par un camion. ».
Le 10 juin, Seles triomphe sur la terre battue parisienne contre Graf, à seize ans et demi : un exploit inégalé.
En novembre, elle domine Gabriela Sabatini aux Masters, à l'occasion du premier match de l'ère Open jamais tenu par des femmes en cinq manches.
Elle pointe au deuxième rang à l'issue de la saison.


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1991-1992 : une hégémonie sans partage


1991 est l'année de la consécration. En janvier, opposée dans le dernier carré à Mary Joe Fernández à l'Open d'Australie, elle sauve une balle de match puis s'adjuge l'épreuve face à Jana Novotná.
Le 11 mars, elle devient à 17 ans, trois mois et neuf jours, la plus jeune numéro un mondiale au classement WTA depuis Tracy Austin en 1980 – Martina Hingis améliorera le record en 1997.
Après avoir conservé son titre Porte d'Auteuil, son forfait inexpliqué à Wimbledon alimente des rumeurs extravagantes (notamment qu'elle est enceinte) et lui vaut une amende de 6 000 dollars.
Remise de cette mésaventure, elle assoit son emprise en disposant de Navrátilová à l'US Open puis aux Masters.
La saison 1992 s'avère en tous points comparable. Animée par une indéfectible détermination, elle obtient d'abord un succès facile en Australie.
Elle arrache ensuite son troisième French Open consécutif, au terme d'une finale d'anthologie contre Steffi Graf (10-8 dans le set décisif).
En juillet à Wimbledon, les plaintes de ses adversaires et les moqueries des tabloïds anglais la contraignent à disputer sa finale sans émettre le moindre cri : l'Allemande ne manque pas l'occasion de prendre une cinglante revanche (6-2, 6-1) et, par là-même, prive la Yougoslave de ses rêves de Grand Chelem.
Seles se rattrape en septembre à Flushing Meadows, qu'elle empoche en perdant seulement 27 jeux sur sa route.
Parallèlement à ces résultats d'exception, Monica Seles se plaît à la ville à entretenir l'image d'une fashion victim et à cultiver les paradoxes, revendiquant tout à la fois la parité salariale sur le circuit professionnel… et son désir de faire un jour du cinéma.


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1993 : l'agression de Hambourg


1993 s'ouvre sur des bases similaires quand elle s'empare de son troisième Open d'Australie de suite, une nouvelle fois de haute lutte face à Graf : avec ce huitième trophée en Grand Chelem à 19 ans, elle fait mieux que Maureen Connolly dans les années 1950.
Dans la foulée, elle gagne à Chicago et accède à la finale de l'Open Gaz de France. L'on prophétise alors la poursuite de son cavalier seul.
Sa suprématie est pourtant brutalement interrompue le 30 avril lors du tournoi de Hambourg, épreuve où elle s'inscrit à la hâte après deux mois de grippe et de repos forcé.
tandis qu'elle mène son quart de finale sur le court central, un adulateur déséquilibré de Graf, Günter Parche, profite du changement de côtés pour franchir les barrières de sécurité et lui planter un couteau dans le dos.
Steffi Graf, en l'absence de Seles, s'impose le 6 juin à Roland-Garros.
Le lendemain, au bénéfice de cette victoire, elle lui ravit son fauteuil de numéro un mondiale, exauçant donc malgré elle le funeste vœu de son admirateur.
Sitôt soignée dans une clinique huppée du Colorado, Seles recourt dès son rétablissement aux services de Bob Kersee – le coach et mari de la championne olympique Jackie Joyner – dans l'idée de hâter sa convalescence.
Mais, si la cicatrice est superficielle, le traumatisme psychologique s'avère plus profond. Seles est désabusée par le refus de ses pairs de voter le maintien de son classement
puis par la condamnation trop indulgente à ses yeux de Parche (prison avec sursis). Son père et mentor est par ailleurs opéré d'un cancer à l'estomac en décembre 1993.
Un temps pressentie à l'Open d'Australie en 1994[25], elle renonce avant l'échéance et, en proie à la boulimie, vit retranchée dans sa résidence floridienne de Sarasota.
Le 17 mai 1994, elle devient citoyenne américaine.

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1995-2003 : come-back et désillusions

C'est en août 1995 que Monica Seles revient au jeu, après une exhibition médiatique contre Navrátilová à Atlantic City.
Désignée « co-numéro un mondiale » par les instances de la WTA, au regard des circonstances et après négociation, elle gagne d'entrée l'Open du Canada, sans perdre un set. Puis elle se qualifie en finale de l'US Open, en guise de retrouvailles à suspense avec Steffi Graf.
En janvier 1996, elle enlève les Internationaux d'Australie aux dépens d'Anke Huber, son ultime sacre dans un des quatre Majeurs.
La même année, elle publie une autobiographie : From Fear to Victory (littéralement : de la peur à la victoire).
Redevenue l'une des toutes meilleures, Seles échoue cependant par la suite à reconquérir son autorité.
Victime de blessures à répétition et sujette à l'embonpoint, ses progrès au service et à la volée ne lui évitent pas de relatives contre-performances. Régulièrement surclassée par Graf (US Open 1996) et face à de jeunes rivales talentueuses (Hingis) ou plus athlétiques (Davenport, les sœurs Williams), elle doit se contenter d'honorables accessits et des places d'honneur.
Elle signe son dernier coup d'éclat en mai 1998, quelques semaines après le décès de son père, en se hissant en finale à Roland-Garros.
De noir vêtue et sans préparation, elle mystifie la favorite Hingis en demi, mais rend les armes contre Arantxa Sánchez à la conclusion.
Le 27 mai 2003, handicapée au pied gauche par une fracture de stress, Monica Seles est sortie au premier tour des Internationaux de France : cette élimination prématurée est sa dernière prestation officielle en compétition.


2004-2008 : espoirs de retour et retraite sportive



De 2004 à 2007, elle s'illustre dans une série de matchs de gala et, à plusieurs reprises, envisage un retour sur le circuit WTA.
Le 3 décembre 2007, elle émet ainsi auprès du Los Angeles Times son souhait de s'aligner dans « plusieurs tournois » en 2008.
Elle ne concrétise toutefois pas ses projets et, dans un communiqué de presse du 14 février 2008, finit par confirmer sa retraite sportive définitive.
À la tête d'une fortune évaluée à quarante millions de dollars en 2001, dont plus de la moitié amassés en contrats publicitaires (entre autres Fila, Nike ou Yonex), elle dit vouloir aujourd'hui se consacrer à la promotion de son sport et à des œuvres caritatives.


Bilan et leg sportifs



Monica Seles a remporté 53 titres au cours de sa carrière, dont neuf en Grand Chelem et trois Masters d'affilée (1990-1992).
Médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Sydney, elle a contribué, en 1996 et 2000, à la victoire des États-Unis en Fed Cup.
En double dames où elle s'est peu impliquée, elle a décroché six succès mineurs et atteint la 16e place mondiale de la spécialité en avril 1991.
En dépit d’un palmarès rendu incomplet par son agression, cette attaquante de fond de court n'en a pas moins édicté, plus encore que Jennifer Capriati ou Jim Courier à la même époque, les modalités d'un tennis basé sur la puissance et la recherche du KO.
La première, elle s'est attachée à s'installer le plus souvent possible à l'intérieur du terrain, dès le retour de service, afin de prendre le contrôle des échanges et de déborder son adversaire en cadence.
Sans attendre le sommet du rebond de la balle, elle alternait avec précision les tirs long de ligne, les angles court-croisé et les offensives dans le contre-pied. Sa rivale, constamment pilonnée, se voyait ainsi contrainte à commettre la faute ou à lui procurer une balle courte, immédiatement sanctionnée par une accélération imparable – en général une spectaculaire gifle de revers ou une demi-volée haute liftée.
Rare au filet sinon pour terminer un point déjà bien engagé, son excellent jeu de jambes et son sens de l'anticipation lui permettaient de faire preuve d'une réelle pugnacité défensive.
Sur le tard, elle usera en bout de course d'un coup droit à une main destiné à compenser, dans la plupart des cas, le manque d'allonge induit par sa prise à deux mains.
De ses cris stridents lâchés à chaque frappe, elle dira enfin qu'ils lui sortent de la bouche depuis ses douze ans, n'en retirant pour autant pas un quelconque surcroît d'efficacité.
Si d'aucuns les jugeront exaspérants, d'autres y percevront à l'inverse la marque d'une rage de vaincre inébranlable.
Avec un investissement physique accru, les joueuses de la génération suivante, telle Maria Sharapova, adopteront dans leur majorité ce style de jeu coercitif, parfois décrié pour son caractère machinal et stéréotypé



Récompenses et vie médiatique



Désignée « révélation de l'année 1990 » par la WTA ;
Élue « championne du monde » par la Fédération internationale de tennis et
« joueuse de l'année » par la WTA en 1991 et 1992 ;
« United Press International Athlete of the Year Award » en 1991 et 1992 ;
« Come-back de l'année » en 1995 et 1998 (WTA) ;
Reçoit le Prix Bourgeon en 1989 et le Prix Orange en 1996, en marge des Internationaux de France ;
Promue en 2005 par les journalistes américains de Tennis Magazine au treizième rang des « quarante plus grands champions de tennis de ces quarante dernières années », hommes et femmes confondus, derrière Andre Agassi et devant Stefan Edberg ;
En novembre 2007, plébiscitée « joueuse préférée des amateurs de tennis » selon un sondage organisé par Tennis Channel ;
Apparaît dans son propre rôle dans un épisode de la série américaine Une nounou d'enfer, diffusé en mars 1996 sur CBS ;
Jeux vidéos : son personnage virtuel est notamment à l'affiche dans Virtua Tennis 2 (sorti en 2001), WTA Tour Tennis (2002) ou Top Spin 3 (2008).



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