L'incontinence urinaire se définit par une perte accidentelle ou involontaire d'urine par l’urètre.
Cette affection touche aussi bien les hommes que les femmes, et l’origine est souvent multifactorielle.
La prévalence de ce trouble représente environ 3 millions de personnes en France en 2007
Formes et manifestations
On distingue classiquement plusieurs formes d’incontinence urinaire :
L'incontinence urinaire d’effort, caractérisée par une fuite involontaire d’urine, par l'urètre (le méat urétral), survenant à l’occasion d’un effort physique, à la toux et aux éternuements.
Il s’agit d’une fuite en jet, peu abondante, de survenue brutale au moment d’un effort, le plus souvent en position debout, sans sensation de besoin préalable.
L’incontinence urinaire par urgences mictionnelles, caractérisée par une fuite involontaire d’urine, accompagnée ou immédiatement précédée d’un besoin urgent et irrépressible d’uriner aboutissant à une miction ne pouvant être différée et retenue.
La terminologie d’incontinence par impériosités ou incontinence par hyperactivité vésicale peut aussi être utilisée.
L’incontinence urinaire mixte combine les deux types d’incontinence prédéfinie.
L'incontinence urinaire par regorgement, caractérisant une vidange involontaire de la vessie, observée notamment en cas d'affection de la prostate.
L'incontinence fonctionnelle survenant chez les personnes présentant un déficit psychomoteur.
L'énurésie nocturne se manifestant notamment chez l'enfant par des mictions involontaires survenant la nuit.
Facteurs favorisants
L'incontinence urinaire peut être favorisée par l'âge, l'anxiété, l'obésité, des troubles neurologiques, une infection (cystite), un prolapsus vésical, ou encore un relâchement sphinctérien ou des muscles du plancher pelvien des suites d'une chirurgie abdominale ou d'un accouchement par exemple.