Une femme donne naissance à des octuplés en Californie

Et de huit. Une femme a mis au monde lundi des octuplés en Californie (ouest des Etats-Unis) et les six garçons et deux filles sont tous a priori en bonne santé, a déclaré l'équipe médicale ayant réalisé l'accouchement à la chaîne de télévision locale KCAL9.

Les bébés, dont la mère veut rester anonyme, pèsent entre 820 grammes et 1,54 kg et sont nés dans un hôpital de Bellflower, à 30 km au sud-est du centre de Los Angeles, selon la même source.

18 médecins pour l'accouchement

Ne se prononçant pas directement sur les chances de survie des bébés, Karen Maples, une gynécologue-obstétricienne de l'hôpital géré par la société Kaiser Permanente, a indiqué que «les premières 72 heures sont très critiques, donc il va falloir faire attention au cours des prochains jours».

Selon son collègue le docteur Harold Henry, la naissance par césarienne s'est produite sans accroc.
«La mère était réveillée, elle a pu voir tous ses bébés, tout s'est très bien passé», a-t-il dit.

Selon KCAL9, pas moins de 18 médecins ont participé à l'accouchement, qualifié de «travail d'équipe» par le docteur Henry.
La chaîne s'est fait l'écho d'au moins un précédent aux Etats-Unis.
Selon elle, des octuplés sont nés il y a 10 ans au Texas (sud), mais l'un des enfants est mort une semaine après être venu au monde.
Les sept autres vivent toujours.

La mère a six autres enfants


la maman qui a mis au monde cette semaine des octuplés vivants était déjà mère de six enfants, a rapporté jeudi CBS News.
La naissance avant terme, lundi, des six garçons et deux filles a surpris les médecins qui n'avaient vu que sept foetus à l'échographie.
La maternité a refusé de dévoiler l'identité de la mère et n'a pas dit si elle avait reçu un traitement contre la stérilité, souvent à l'origine de naissances multiples.
Une porte-parole de la maternité s'est refusée à tout commentaire sur les informations de CBS, se contentant de dire que les huit bébés étaient toujours en soin intensif et se portaient bien.

La mère des octuplés se cache après des menaces de mort


La mère des octuplés californiens, vivant sans emploi et grâce à l'aide alimentaire, a été contrainte de se cacher avec ses six précédents enfants après avoir reçu des menaces de mort, a annoncé son porte-parole hier.

Nadya Suleman, 33 ans, avait donné naissance, le 26 janvier à Los Angeles, à huit enfants (six garçons et deux filles) après avoir subi un traitement de fertilité, bien qu'elle fut déjà mère de six enfants.

Objet de moquerie dans un premier temps, Suleman est devenue le sujet de nombreuses critiques quand il fut révélé qu'elle était divorcée, qu'elle vivait chez ses parents, qu'elle était sans emploi depuis plusieurs années, qu'elle recevait des pensions pour trois de ses enfants handicapés - dont l'un est autiste - et qu'elle bénéficiait d'environ 500 dollars par mois au titre de l'aide alimentaire.

La mère de famille avait donné tous ces détails dans une série d'entretiens réalisés par la chaîne NBC.
Elle précisait toutefois ne "pas vivre en profitant de l'argent du contribuable" et affirmait que l'assistance dont elle bénéficiait actuellement était seulement temporaire.

Pour ne rien arranger, Suleman, qui a repris des études, est endettée à hauteur de 50.000 dollars après avoir contracté plusieurs prêts pour étudiant, sa seule source de revenus autres que ceux provenant du gouvernement.

Le Los Angeles Times a précisé que l'hôpital Kaiser Permanente où Suleman a accouché et où se trouvent encore ses huit enfants tente de se faire rembourser les soins de la jeune femme par Medi-Cal, la sécurité sociale de l'Etat de Californie dont bénéficient les plus pauvres.

Selon le journal, la facture s'élèverait à quelques centaines de milliers de dollars.

Suleman et ses six autres enfants, âgés de deux à sept ans, se sont réfugiés à une adresse tenue secrète, la famille ayant reçu une avalanche de coups de téléphone et de courriels hostiles, dont certains contenant des menaces de mort.

"La plupart des messages traduisaient simplement le mécontentement face à une personne qui profiterait du système", a expliqué le porte-parole.
"Les messages d'hostilités ont largement dépassé en nombre les messages de sympathie."

Un site internet a été créé pour la nouvelle famille Suleman, faisant appel à des dons privés pour la soutenir financièrement.

Suleman pourrait revenir temporairement dans la maison de sa mère dans la banlieue de Los Angeles, mais la demeure ne compte que trois chambres, ce qui sera certainement insuffisant pour abriter 14 enfants.

Angela Suleman a estimé que la décision de sa fille d'avoir de nouveaux enfants était de "l'inconscience".

menacée d'expulsion



L’«octomom» Nadya Suleman, qui a donné naissance le 26 janvier dernier à des octuplés en Californie, risque de finir à la porte.
La maison de sa mère, où elle comptait élever ses enfants, pourrait être vendue aux enchères le 5 mai prochain.
Un arriéré de paiement de 23.225 dollars court en effet depuis le 9 février dernier.

Une difficulté de plus pour Nadya Suleman, dont la vie et la personnalité hérissent tant et si bien Outre-Atlantique que des menaces de mort ont été proférées à son encontre.

En plus des octuplés, l’«octomum» de 33 ans est mère de six autres enfants, dont trois handicapés, tous âgés de moins de sept ans et tous conçus par fécondation in vitro avec le sperme d'un donneur.
Divorcée, sans emploi, très endettée (elle a contracté plusieurs prêts étudiant pour un montant d’environ 50.000 dollars), elle vit de l’aide publique, et réside chez sa mère dans un trois pièces.
Sa mère, qui l’a elle-même publiquement déclarée «incapable d’assumer 14 enfants».

Les octuplés à la télé...



La mère des octuplés nés à Los Angeles en janvier dernier a signé un contrat avec une société de production télévisuelle, autorisant ses enfants à participer pendant trois ans à un «reality-show», pour lequel ils toucheront 250.000 dollars, rapporte samedi le Los Angeles Times.

Selon les termes du contrat signé avec la société de production Eyeworks, les octuplés de Nadya Suleman et ses six autres enfants toucheront collectivement 125.000 dollars pour 36 jours de tournage la première année, 75.000 dollars pour 21 jours la deuxième, et 50.000 dollars pour 14 jours la troisième.
Le contrat, qui nécessite l'approbation d'un juge, a été déposé vendredi à la Cour supérieure de Los Angeles, précise le quotidien.

Les quatorze enfants, dont le plus âgé a huit ans, ne pourront disposer de leur argent qu'à leur dix-huitième anniversaire.

Le tournage du programme, dont le contenu n'a pas été révélé, devrait être lancé le 1er septembre.

Eyeworks TV, une société néerlandaise spécialisée dans les programmes de télé-réalité, possède des filiales dans une douzaine de pays, dont les Etats-Unis, l'Argentine, l'Australie et de nombreux pays d'Europe.

Plainte contre le médecin de la mère



Le docteur Michael Kamrava, spécialiste de la médecine reproductive et médecin traitant de Nadya Suleman, la mère des octuplés de Californie, fait l'objet d'une plainte pour
« négligence » et pourrait être frappé d'interdiction d'exercer sa profession.

Cette plainte émane de l'Ordre des médecins de Californie qui s'est exprimé lundi par la voix de sa directrice, Barbara Johnston.
Celle-ci accuse le Dr Kamrava d'avoir agi « en dehors des limites du raisonnable » en favorisant la naissance de ces octuplés, alors que la mère, célibataire à l'époque, sans emploi, avait déjà 6 enfants, dont l'aîné n'avait que 7 ans.

Nés le 26 janvier 2009, ces octuplés avaient été longtemps maintenus en incubateurs en raison de leur grande prématurité.

De l'avis de l'Ordre des médecins de Californie, les grossesses multiples présentent un risque accru de naissances prématurées, ce qui est dangereux pour la santé à long terme des enfants.

Il est reproché au Dr Kamrava d'avoir accepté de procéder à une fécondation in vitro et d'avoir par-dessus tout implanté plus de deux embryons à Nadya Suleman.

La naissance des octuplés pose des problèmes éthiques que dénonce l'Association américaine de Médecine reproductive (ASRM).

Exclu de l'ASRM en septembre 2009, le Dr Michael Kamrava exerce toujours sa profession. Toutefois, cette plainte de l'Ordre des médecins de Californie, qui sera examinée à une date indéterminée, pourrait sonner le glas de sa carrière en tant que médecin spécialiste de la fertilité.

la maman au bord de la faillite


La jeune américaine qui mettait au monde en janvier 2009 huit bébés, six garçons et deux filles, a avoué avoir du mal à subvenir aux besoins de sa nombreuse famille et a organisé samedi, dans sa maison de La Habra (Californie), un vide-grenier qui a attiré près de cent cinquante personnes.

Nadya Suleman, 35 ans, surnommée aux Etats-Unis l'« Octomom » (NDLR : littéralement l'octomaman), a déclaré à la presse locale qu'il y allait de sa « survie » et de celle de ses enfants.
« Nous avons besoin de nourriture, d'un toit, de vêtements. Nous avons des problèmes d'argent », a-t-elle ajouté.

La jeune femme, devenue célèbre depuis la naissance de ses octuplés, alors qu'elle était célibataire, sans emploi et déjà mère de six enfants, a également déclaré qu'elle n'aimait pas être perçue comme un phénomène d'attraction.
«Les médias ont fait de moi une personne que je n'aimerais pas rencontrer», a-t-elle confié au quotidien californien, le Orange County Register.
Dimanche, chez elle, elle vendait toutes sortes d'objets.



Pas moins de 18 euros pour des vêtements portés par les octuplés, avec une photo, 7 euros pour une photo prise en compagnie de la maman, 70 euros si les octuplés y figurent.
« Qui prend «l'octo-frigidaire» pour 40 dollars ! lance l'un de ses amis en charge de la vente. 45 euros ? ».
Une femme l'achètera pour 60 euros, avant de prendre en photo les costumes portés par les octuplés pour leur premier Halloween.

Adam Haddadin, propriétaire de la maison louée par la jeune femme, s'était lui aussi rendu au vide-grenier.
« Cela fait 25 jours qu'elle habite dans la maison sans rien payer !», a-t-il lancé.

Nadya Suleman, qui avait initialement signé un contrat de 250 000 dollars avec la société de production Eyeworks pour autoriser ses enfants à participer pendant trois ans à un «reality-show», s'était finalement retirée. Invitée sur le plateau de l'émission d'Oprah Winfrey en début d'année, elle avait déclaré que c'était son rôle de subvenir aux besoins de ses enfants, et pas l'inverse.
Cette jeune américaine, qui avait déjà six enfants avant d'accoucher des octuplés, conçus comme leurs frères et soeurs par insémination artificielle, avec le sperme d'un donneur s'était déjà retrouvée, en février 2009, sous le feu des projecteurs pour défaut de paiement.